Cours à l’américaine et pillow fight
Wow, une journée riche à plus d’un titre. J’m’en vas vous expliquer tout ca, bougez pas.
Alors journée qui a commencé plutôt normalement, si ce n’est que l’on savait que l’on allait avoir notre premier cours de l’année, et notre premier cours ici, ce qui était assez… excitant ?!
En attendant, tournée MSN, mail et blogage, ca faisait plaisir d’avoir des nouvelles de tout le monde, parfois même la première discussion avec certain(e)s… merci Lou, on remettra ca, t’inquiète (aïeuh Rémi, non, pas la prise de soumission !!!)...
Vient ensuite notre cours, à 18h30. Scotché direct, en amphi P&G, les aficionados apprécieront le clin d’œil et le fait que la dernière fois qu’on est rentrés dans cette pièce, c’était en mode POP bogosse gay (ce dernier qualificatif étant à appliquer au barbichu, on a une photo à l’appui !!! :) …
Ensuite, re-claque. Le cours en lui-même. Trois heures qui passent comme un charme, avec une tiote pause au milieu qui nous a permis (après quelques péripéties) de nous grouper chacun avec un groupe de Québécois pour faire un travail en groupe. Pourquoi ca passe comme un charme ?
Plusieurs raisons : tout d’abord, le prof maîtrise grave son sujet, c’est impressionnant. OK, on est pas des stars (enfin pas encore) dans sa matière (Ré ingénierie des processus d’affaires… uh ? ca veut dire quoi ?), mais… pfiou, c’en est impressionnant de facilité et de clarté pour peu qu’on prenne la peine de suivre.
Ensuite : ‘stie, il assure. Il maitrise son sujet… comment ca je viens de le dire ? Ah ben c’est que ca doit être vrai alors.
Enfin : bah… on a l’impression de suivre un cours à l’américaine. Gros temps de discussions avec les élèves, d’échanges sur ce qu’ils savent ou leur expérience professionnelle, sur ce qu’ils attendent du cours en général, de la séance en particulier… à la fin de la séance (c’est une séance, pas un cours, et franchement, le mot prend tout son sens… une séance…), le prof prend cinq minutes pour s’assurer que tout le monde a compris ce qu’il a dit, refait une synthèse des points importants à retenir, demande si quelqu’un a des critiques à formuler (et ce n’est pas qu’un effet d’annonce, on sent qu’il accepterait des critiques sur la forme de son cours si c’était argumenté…).
Vraiment impressionnant, on est dans une autre galaxie, à la fois en terme de compétences et de pédagogie, c’est un truc à essayer. Comme l’a dit Jacques Segela mieux que moi, « l’essayer c’est l’adopter ». Le truc, c’est peut être aussi que c’est un cours de MBA, qui s’adresse à un public plus adulte qu’un programme de diplôme court ou quelque chose d’autre. Beaucoup de gens qui sont là ont une expérience professionnelle. Enfin bref, vraiment, le pied d’aller en cours… (oui, vous avez bien lu !).
Donc, sortie de cours, un peu bouleversé malgré tout, parce que mine de rien… ca fait vraiment drôle. Il est 21H30, il a reneigé dans la journée, retour vite fait à la maison (oui, l’appart, rooh hé ca va hein !), préparation de souper par votre serviteur (croquettes de dinde et macédoine de légumes), et on y coupe pas, la télé s’allume pendant le repas. Et là, le deuxième moment fort de la journée…
On tombe sur du catch (ici, c’est de la lutte, et pas autre chose !). Forcément, ca et des croquettes de dinde, ya des éclats de rire dans l’air et on finit à rire comme des bossus… soudain, publicité, puis l’émission reprend, avec un interlude… THE ULTIMATE PILLOW FIGHT, ce qui pourrait se traduire, pour les anglophobes, par « la bataille d’oreillers ultime »… on commence à ricaner ; le ricanement devient un rire franc quand on voit des demoiselles formatées en poupées Barbie et en petite tenue monter sur le ring, sur lequel a préalablement été disposé un lit, mais aussi des oreillers qui ont été éparpillées aux quatre coins du ring :) Et le rire devient fou rire quand on voit la bataille d’oreillers en question, qui est aussi crédible que... je sais pas moi… un yaourt au concombre (… ca existe pas, rassurez moi !) ou euh… XavD soulevant du poids au développé couché (… argh va falloir que j’édite ce post sinon il va venir m’égorger dans mon sommeil avec une petite cuillère émoussée, je le sais…). Franchement, du bonheur.
Ensuite, passage éclair sur le canal 30, Musique Plus, pour un petit « Pimp my ride » que l’on a déjà vu mais qui fait tripper pareil. Comme dirait Xzibit citant Martine St Clair, « y a de l’amour dans l’air ». Sur ce, je suis là en train de poster dans le canapé, à moitié en train de regarder les gros blacks de West Coast Customs se faire des papouilles pour se féliciter de leur boulot bien fait…
XavD est dans un autre canapé, à ma droite, allongé et regarde le même programme, pendant que Neil, le gars qui se fait relooker sa caisse est en train de découvrir le chef d’œuvre que son Truck Chevrolet Mikado Jaune serin est devenu…
Rémi est aux toilettes, je crois. Probablement en train de lire un journal :)
Sur ce, je vais vous laisser, non sans vous poster quelques petites photos, histoire que ce blog reste le blog le plus lourd à afficher de l’histoire de la blogsphère.
Photos, donc, de l’attente à Newark, aéroport de N.Y, New Jersey (et non pas Alabama, comme Boston, Texas ;)) … et de l’arrivée à Québec, la fameuse photo promise, que vous reconnaîtrez...
Ah et euh oui, j'entends la chasse d'eau, Rémi était bien aux toilettes ;)
Aieuh non, me tape pas !!! :)

2 Comments:
Damned mon transformer en fille :s
:)
à base d'orgie champennoise et tt :)
Enregistrer un commentaire
<< Home