Alors petit mot introducteur: vive la France, vive les gens qui paient des impots et qui financent les efforts diplomatiques francais.
En effet, aujourd'hui, 14 juillet, fête nationale et premier jour officiel de vacances, le consulat francais à Québec, comme toutes les ambassades et autres consulats, organisait une réception, ouverte à tous les résidents Francais expatriés, sur simple présentation de la carte d'identité.
Me remémorant les exploits narrés par mon grand-frère, qui a donc mine de rien sa part de responsabilité dans l'état pitoyable dans lequel nous nous sommes retrouvés ce soir, lors de son quatorze juillet 2001 fini dans une piscine sur les hauteurs d'Hanoï à flotter parmi les cadavres de bouteilles et de régurigation (c'est classe) intestinale... je me renseigne dans le courant de la semaine et n'ait pas beaucoup à insister pour emmener le 302 partie Française à la réception en question. Ce soir, donc, c'est chose faite. Nous arrivons juste à temps, assez pour mettre la main sur le coeur lors de la Marseillaise, et pour voir les premiers plats de petits fours arriver.
Dès lors, mise en oeuvre d'un processus de gestion efficace du ravitaillement, et donc du travail collectif. Rémi dans le rôle de la "Tour", c'est à dire les yeux ("ya un plateau qui arrive"), XavD dans le rôle du soutien organisationnel ("Je pécho vos verres, lancez vous"), et moi même dans le rôle de l'intercepteur, ma foi très à l'aise pour créer des alliances stratégiques avec les vieux présents et ma foi très morfals (les deux autres pourront confirmer) ou pour se créer de la place dans les bras tendus pour chopper le contenu des plateaux, indifférement sucrés ou salés... Ca fait plaisir.
Et surtout, le meilleur 14 Juillet de toute ma vie. Arrivés à six heures moins le quart, raides défoncés tous les trois une heure et quart plus tard. Que du bonheur et surtout le plus gros rendement "défoncage/temps" déployé de tous les temps.
Ensuite, nous quittons le bal musette organisé, puisque le ravitaillement de petits fours est abandonné. Deux partent vers chez Ashton, pour la poutine, deux autres chez Mac Do, pour au moins un Sundae et un passage par les toilettes ^^. En passant, on se moque des passants (comment je fais une rime riche!), on fait des bisous aux lampadaires (...) ou on met des claques sur les fesses en polystirène de mecs déguisés en boules de loto (faut le faire, en meme temps, ils m'ont cherché!).
Après donc un ravitaillement obligé, direction Carré d'Yiouville (ca fait six mois que je suis là, et je ne suis toujours pas sur de l'orthographe), en faisant une pause en propriétaire au sein du plus grand hôtel de Québec pour visiter leurs toilettes :) ... pour que Rémi puisse retrouver
Akelia, que nous avons aussi été ravis de connaitre (spéciale dédicace pour la demoiselle au plus gros objectif que je connaisse :D... Oui, je dis ca et pourtant j'ai débourré !!!:D). Mais aussi, le show de Bénabar.
Oui,
Bénabar. Le gros gros gros kif. J'étais fan des albums, mais j'en convient, faut aimer. Mais alors en live, la vache. C'est le perfomer de l'année.
Après un show, pour les connaisseurs, basé sur: Vélo, Paresseuse, Le sac à Main, Bon anniversaire, Je suis de celles, L'itinéraire, C'est pas une chanson d'amour c'est une parodie... Entre autres.
Wow. Vraiment énorme. Présence, humour, proximité, etc. Très fort, vraiment. Et encore meilleur que concert gratuit puisque le
Xav et moi avons pu nous approcher à dix mètres de la scène sans avoir de passe, donc sans avoir payé le concert. La classe (et oui, c'est bon la honte d'être un resquilleur). En tous cas, vive la France, Bénabar tu riprizent !!! :) (les autres confirmeront... ou pas :D).
Enfin, pendant que
Rémi s'absente pour prolonger la soirée devant Keren Ann (et on le comprend, 'stie!), nous attendons le bus, qui se fait désirer, mais nous permet d'assister à un mini feu d'artifice place d'Yiouville. Ca fait plaisir, vraiment.
Bref, vive la France (la République et Bénabar :D), la Marseillaise et Zizou ^^, les contribuables qui paient des calices de p'tis fours qui déchirent leur mère (et leur belle mère pour les sucrés), et Bénabar.
Vraiment, le meilleur quatorze de toute ma vie :) Et pourtant, je suis (presque) désormais sobre!