vendredi, septembre 30, 2005

"Maté !" par les tatamis

(... les connaisseurs, voire même juste les pratiquants du dimanche d'un art martial divers comprendront, les autres... je vous renvoie à votre dictionnaire franco japonais, qui doit se trouver là, sur votre étagère, entre le dernier Harry Potter et le Discours de la méthode...)

[Hop, un petit réflexe du à un abus de java me fait appuyer sur CTRL+S pour sauver mon code après ce chapeau introductif, et donne lieu à publication du post avant que celui ci soit fini... Grrr... le conditionnement...]

Un petit post pour dire que, ca y est, la rentrée sportive est officiellement faite.

Non, je ne parle pas d'aller se prostituer pour essayer de charmer les recruteurs potentiels lors d'une "job fair" organisée ce matin par l'Université Laval et son excellent Service de Placement, quoique... mine de rien, ce soit du sport aussi, ne serait-ce que pour réussir à partir avec un stylo Ubisoft sans le piquer au responsable :) ... Non, déposer son CV n'entre pas non plus dans la catégorie sportive: le fait de le refaire récemment, par contre, peut-être!

Non, je ne parle pas non plus du rythme effrené des études cette semaine, qui a vu un TP, un débat de trois heures et un autre TP en UML se succéder pour pimenter un emploi du temps déjà moultement chargé. La métaphore aurait été intéressante, mais...

Non, je ne parle pas des entrainements tri-hebdo(abdos?)madaires en salle de muscu du PEPS ou des petits footing qui font du bien en matière d'oxygenisation (...) cérébrale (et il en faut pour écrire oxygenisation!).

XavD et moi-même faisons du Tai Jutsu (une variante plus "self defense au quotidien" du Jiu Jutsu, plus connu car par mal utilisé par les forces de police un peu partout, avant que nos amis en uniforme ne découvrent les joies des "arts martiaux qui piquent" -qui n'en sont plus donc vraiment, comme le Krav Maga).
Qui donc y va une fois par semaine, ou plus... Moi, c'est deux, parce que j'ai vraiment besoin de me défouler, et puis les horaires me conviennent!

Ce soir, donc, pour la deuxième journée consécutive (ca va, vous suivez?), je remets les pieds sur les tatamis. Oui, RE-mets. Je sais, je parle tout le temps de foot, de foot, ou encore de foot, mais... j'ai pas qu'un goût pour le gazon en salade, non!
Dans ma tendre adolescence, j'ai fait pas mal d'Aïkido, avant de me tourner autre chose, un sport collectif. Ensuite, ya eu la boxe. Là, c'est retour aux racines, si l'on omet la looooongue expérience de Judo de quand j'étais tout petit (ceux qui ont vu la photo chez moi de quand j'étais en kimono avec la coupe au bol s'en souviennent :D).

Ah j'adore ca. Les roulades, les corps qui claquent contre le tatami...
Rentrer plein de courbatures, en sachant qu'elles auront disparu dans quelques heures. Les articulations rapées par le frottement de la peau contre le kimono, qui frotte lui-même sur le sol...
Les p'tites techniques qui piquent... même si pour l'instant la vitesse d'éxecution et le geste ne sont pas parfaits.

Ca fait plaisir! Mais pfiou :D Deux soirs de suite, avec deux instructeurs différents... C'est fatiguant :)

Allez, douche, sparadra aux coudes (j'ai dit coudes!), verveine et dodo pour la peine!

mardi, septembre 27, 2005

Juste parce que ca fait plaisir...

Ce matin, au réveil, en arrivant à la FSA (presque au réveil... non attendez, au réveil, puisque je me suis réellement réveillé que quand j'y ai mis les pieds), une bonne nouvelle m'attendait.

Enfin. Les scores du TOEIC sont affichés sur le babillard de l'université. Score: 955/990 ... :) Pas mal pour un p'ti frenchie!

dimanche, septembre 25, 2005

De la motivation par mantra

Dans la philosophie orientale en général, et bouddhiste en particulier, il existe un concept intéressant: le mantra.

Voici le genre de définition que l'on est susceptible de trouver si l'on cherche sur le net : "Dans l'hindouisme et le bouddhisme, le mantra (du sanskrit « formule sacrée ») est une formule mentale ou un ensemble de syllabes disposées selon un certain ordre, que l'on répète de nombreuses fois en suivant un certain rythme".

"Oula!", allez vous vous exclamer, "il part en couille, ca y est, le froid qui commence à rafraîchir les soirées ronge son encéphale!"... Non non, rassurez vous (ou désespérez vous, c'est selon). Ce post à un sens.

Quand je jouais au foot US, nous avons eu un coach qui aimait particulièrement les phrases chocs, couramment employées dans la gestion d'équipes sportives en compétition. Ce genre de phrases sonne toujours un peu guerrier, toujours ronflant, mais le concept est d'afficher ca un peu partout, de le répéter en tous temps et toutes occasions, et de réussir à induire un état d'esprit chez les joueurs. Cela est censé à la fois motiver l'action de tout le groupe, mais aussi à encourager le dépassement et la persévérance individuelle.

Allez, cherchez bien, je suis sur que vous allez trouver un exemple. Qui sur les murs de son entreprise (Valéo, IBM à l'époque, etc...), qui dans son club sportif (où l'on a la chance d'avoir un entraineur anglophile ou doué en traductions, bon, ca c'est pas toujours donné), qui dans les pubs (comme la dernière pub Nike Football US), voire, si l'on généralise, dans les slogans de certaines nations (qui a dit les USA?).

Vous ne voyez toujours pas?
Argh. Mais si... "Failure is not an option", "Dedication starts here", "We believe we are one", "United we stand", et autres "Together we go", "One is nothing - A team is everything", etc.



"Soit!", allez vous confirmer, cette fois, sans pour autant voir où je veux en venir. En fait, en y repensant bien, ces formules convenues, qui sont autant de "phrases chocs" (merci Odile Deray), fonctionnent exactement, à mon sens, comme des mantra. Vous pourrez réflechir là dessus.

Tout ca pour dire... quand j'y réfléchis bien, "Dedication starts here" me parle à chaque fois que j'entends cette phrase. Ca s'applique tous les jours, tous les matins, pour chaque petite chose qui coute un effort et que l'on sait nécessaire.
Aller courir quand on en a pas envie, se tenir à une discipline, se motiver pour bosser, se motiver pour se lever le matin, se motiver pour avancer, de manière générale.

Voilà mon plan pour ne pas avoir de regrets, et ne pas avoir la sensation d'avoir raté quelque chose. J'ai déjà trop donné, j'ai déjà trop raté pour faute de ne pas avoir su me motiver. Ca a changé depuis un bon moment déjà, quand j'ai appris la persévérance sur un terrain, quand on m'a répété cette phrase, en la lancant en l'air, juste parce que ca sonnait guerrier. Sans pour autant deviner que, quelques années plus tard, chaque fois que j'entendrais ces quelques mots, cela me mettrait un coup de pied aux fesses.

Voilà comment je vis ma vie, voilà mon plan anti-âge.
Je sais, c'est pas forcément la plus épicurienne des façons d'être. Mais p'tet que c'est tout juste ce qui me convient!

dimanche, septembre 18, 2005

This is hardcore

(Faites pas attention au titre, c'est juste que Ju' n'aime pas Pulp, alors c'est une petite vengeance mesquine...).

Ce week end, départ pour Tadoussac. Location de voiture, ce qui fait toujours aussi plaisir (décidement, les gabarits d'ici sont spéciaux, et font tout de suite paquebot), même malgré les contrats de locations qui nous ont obligé à faire un usage "moral" du véhicule -pour ceux qui se demanderaient, cela exclu entre autres les "derby de destruction", les poursuites avec la police (délits de fuite) et autres braquages... Oui, une orgie à l'arrière du van est a contrario et in fine morale :)

Traversée du Charlevoix, je trouve ca toujours aussi magique que la première fois, avec mes remps. C'est beau, c'est reposant. Quelque fois, un éclair de lucidité me rappelle que vivre là implique aussi de connaître ce paysage par -40°, avec beaucoup de neige, pas forcément aussi facilement déblayée qu'en ville. Du coup, on repassera pour l'envie de monter un ranch (comme quand j'avais traversé le Montana...).



Arrivée à Tadoussac sans encombre Samedi midi, pendant qu'en France, la soirée de mariage de mon ami d'enfance Wandrille et de sa femme Charlotte bat son plein... Gros pincement au coeur de ne pas y être, mais au moins, j'aurais pensé à eux deux. Après une traversée en bac, arrivée à Tadoussac, prise d'assaut de maison mobile (on dit mobil home?), repas pantagruélique, et préparation tranquille pour une visite aux amies les baleines.




Hier soir, pour se remettre du fait de n'avoir vu que des belugas, et pas de baleines, pour cause de plancton mouvant, petit repas frugal à cause d'une pénurie de steacks hachés (oui, pour le coup, vous pouvez faire la mauvaise blague), suivi d'une soirée chansonniers (un trio) vraiment sympa à l'auberge de jeunesse locale (apparement, le point de passage obligé, puisque même les Cowboys en personne s'y arrêtent), et plein de nouvelles rencontres (surtout des mossieurs chelous un peu fonfon et des profs d'harmonica californiens :D)...

Pas de soirée feu de camp-chamallow, car il faut aller se coucher...
En effet, ce matin, grosse ballade, officiellement de treize kilomètres, les mollets disent un peu plus.

Toutefois, les paysages magnifiques et la canopée tout aussi envoûtante sont autant de raisons de remercier Aurélie et Elodie d'avoir été à l'initiative de cette rando (et de la virée à Tadoussac, d'où: un grand merci officiel!), et le Dieu Nature/Lichen (^^ Ju'). Instants de purs bonheur, donc, et même si les locaux affirment que l'on peut entendre les baleines te parler :) ... les instants de solitude et de silence en haut du Fjord du Saguenay ne m'ont pas permis d'y arriver, juste de profiter. En plein.



Sur ce, un petit sandwich, et un retour paisible vers Québec, pour une nuit de sommeil réparateur avant de nouvelles aventures demain, en compagnie du Xav.



Toutes les photos sont une courtesy de l'ami Ju' himself. Merki à lui.

samedi, septembre 17, 2005

My friend's wedding

Wandrille, OK, c'est un prénom chelou quand on y pense, mais c'est mine de rien un prénom chelou auquel je suis accoutumé depuis que je dois avoir environ deux ans.

Wandrille, c'est l'ami le plus ancien que je me connaisse, si l'on excepte une tortue morte quand j'étais petit :) Pour faire simple, c'est celui dont l'amitié m'honore depuis le plus longtemps...

Et aujourd'hui, 17 Septembre, Wandrille, camarade de maternelle, primaire, secondaire, d'université, de scoutisme, bref, de toujours, se marie. Avec Charlotte, que je connais aussi depuis mon lycée.

Autant dire que ce me fait drôle, ca me vieillit, et je suis déjà amer de ne pas pouvoir être là. Cependant, cette amertume est vite balayée par les quelques moments passés tous les trois, où j'ai eu tout le loisir de les observer ensemble. Ils rayonnaient de bonheur, et ca a l'air d'être parti pour durer.

Bref, mes amis, ce sont tous mes voeux de bonheur qui vous accompagnent, même si je sais que vous ne me lisez pas :) Bénédiction sur sept générations, tout ca ! Je serais pas là physiquement, mais je vais penser à vous depuis Tadoussac et le fin fond baleinier du Québec, ca c'est certain!

jeudi, septembre 15, 2005

Geek stuff for me

GIB (GIBBING GIBS GIBBED) :

To explode violently, spewing body parts in every direction, often with the assistance of a rocket launcher. Coined in Quake 1.

[Ex: Oh the humanity! A rocket launcher and quad damage on a crowded server! I've never seen so many people gibbed at once. ]

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Merci Ju', c'est malin, maintenant je kiffe un fichier texte sur mon PC pendant que t'es en train de dormir.
Damn... FUBARED once again... ^^

mercredi, septembre 14, 2005

Shinobi Ownz !!!

Bon.
Les gars, vous connaissez tous mon penchant historique pour les films/gens-qui-se-prennent-pour de(s) ninjas...

Bah oui, ca me poursuit depuis que j'ai arreté X-Or et les galipettes correspondantes dans le canapé du salon familial, entre ma période Indiana Jones, Bruce Lee et Star Wars (bah quoi, un Jedi archéologue ninja, c'est gérable !). J'avoue.

Alors quand j'ai un vrai ninja sous la main, qui fait de la pub sur mon blog à moi pour son blog à lui, je sais pas si je dois être flatté ou gené (vraie admiration génante envers mon oeuvre dans son ensemble ou simple spam?) ... :)

Toujours est-il que ca m'a fait marrer, et qu'avec mon passé chargé d'ex-futur ninja, je ne pouvais pas ne pas en parler.

*** POUF !!! *** (disparait dans un nuage de fumée et va tresser un grappin en fil de fer avec des cintres)

mardi, septembre 13, 2005

SMMMMBBBBBB !!!

Hé oui, cet étrange acronyme désigne bien l'ambiance qui règne en ce moment sur le 302... Un coloc venu d'ailleurs est en effet arrivé Vendredi, enfin libéré de toutes obligations étudiantes -et en attendant un changement majeur: l'insertion dans la vie active à temps plein...

Ju' est là. Avec sa venue, ce sont plein de petites choses qui se remettent en route: des automatismes verbaux, que certains n'hésiteraient pas à qualifier de tics; des regards qui permettent de partager les pensées sans les formuler; des private de groupe qui ressortent; etc. ...

Installé pour le moment sur un "matelas dédié" supplémentaire dans ma chambre, Ju' contribue à changer le 302 progressivement en une véritable auberge espagnole. Outre le locataire ajouté sus-mentionné qui restera deux semaines, les amis de notre nouveau coloc Simon passent pour le week end, et l'autre coloc québécois, Matthieu, reçoit sa blonde... L'appartement a donc connu le plus gros pic de population à moyen terme jamais enregistré jusqu'à aujourd'hui, ce week-end, passant d'une population habituelle de six personnes à ... 10.

Pour autant, pas de problèmes d'intendance majeurs, pas de file à la douche ou encore de surpopulation d'étagère de réfrigirateur... seule la vitesse phénoménale de la poubelle de cuisine trahi cette activité de ruche bourdonnante (bon, je vais arreter le café, ca me fait utiliser des métaphores à trois francs...).

Parmi les activités du week-end, relativement allégé dans la mesure où j'avais pu prendre une avance qui commence à être relativement conséquence dans une matière durant la semaine dernière, un match de hockey, un match de foot Canadien (américain mais... avec quelques nuances qui rendent le jeu moins savoureux à mon goût!) universitaire, dans une ambiance mémorable, un petit tour en terrasse rue St Jean pour aller prendre un petit café glacé, un Greco... Bref, un ensemble de petits moments partagés qui font souvent plus la richesse d'un séjour que des visites formelles... (bien qu'il en faille pour tout le monde, entendons nous).

Bref, c'est le bonheur au quotidien d'avoir un Ju' parmi nous, et les connaisseurs comprendront que j'aimerais écouter en ce moment "What if God was one of us".
Plus sérieusement, avoir un ami qui squatte chez soi donne toujours une petite ambiance "camping sauvage" aux moindres petits instants, et laisse donc une saveur particulièrement savoureuse à ces instants partagés. Parfait pour une reprise en douceur des activités universitaires, et pour une réacclimatation tout aussi facile à la vie québecoise (si tant est qu'il faille vraiment se réacclimater à la vie québécoise ^^).

Sur ce, bisous tout le monde, spécial "Bling bling!" à Ju', et je vous renouvelle mes excuses de ne pas avoir posté plus depuis le retour.

vendredi, septembre 02, 2005

Moi tous les matins...

... moi tous les matins, je cours sur la plage en faisant Baywatch avec mes potes, ca m'purifie.


Ouais.
Comme ca, cash. En meme temps, quand il fait pas beau, c'est à ca que je pense :) (oui, comme la pub "Visitez l'Canada, c'est vraiment très très bien, ca fait vraiment plaisir, oh oui viens très très vite... -euh ui... Visitez l'Canada, 'stie c'est l'fun en maudit!").

Je veux vivre là bas, au moins, ca c'est sur!

Zeeeeeeeennnnnnnn...

On respire, et on profite du beau temps, pour le peu qu'il nous en reste avant de nous enfermer en salle de cours...

Zeeeeeeeeeennnnnnnnnnn.
On se détend, on respire.